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Marcher et filmer la paix dans les Mauges, "cinéma, histoire et mémoire" des guerres de Vendée...

  • La Fabrik
  • 13 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 juin

Dans le cadre de Passeurs d’images, avec le soutien de la DRAC Pays de Loire,

en partenariat avec le Centre social Val Mauges et l’association des Balades historiques de Torfou, du vendredi 6 juin à 18h30 au dimanche 8 juin à 18h30, la Fabrik Pédaludique a été très heureuse de lancer avec 7 jeunes et 8 bénévoles la série "marcher et filmer la paix" lors du week-end « cinéma, histoire et mémoire des guerres de Vendée » au Mesnil en Vallée, St Florent le Vieil et au Pin en Mauges.

Merci à notre équipe de jeunes cinéastes et à la réalisatrice qui les a accompagnée... Julie d’Ancenis, Louane de Bourgneuf en Mauges, Victor des Ponts de Cé, Raphaël de Nantes, Szymon de Rezé, Paul de Nantes, Artus d’Ingrandes sur Loire et Marine (réalisatrice). Merci à la belle équipe de 8 bénévoles qui a permis ce voyage dans le temps... Hélène et Astrid de la Fabrik Pédaludique, Pascal et Gaby de l’association des Balades Historiques de Torfou, Olivier et Serge de l’association du Musée des guerres de Vendée à St Florent le Vieil, Daniel et Roland de l’association Patrimoine du Pin en Mauges et du musée Cathelineau Merci pour ce beau parcours dans 5 lieux magiques le foyer des jeunes du Mesnil en Vallée, le musée des Guerres de Vendée à St Florent le Vieil, l’église du Pin en Mauges et ses vitraux, le musée Cathelineau au Pin en Mauges, l’église du Mesnil en Vallée

Un film réalisé par un collectif intergénérationnel sur l’histoire et la mémoire des Guerres de Vendée : LE CRI DU PEUPLE

Ce nouveau projet est à voir comme une sorte d'odyssée humaine et artistique, une série que nous allons développer ensemble (j’espère aussi avec vous qui êtes en train de lire) pour les salles de cinéma, les musées, les collèges, les lycées et internet. L'intention est de lancer le débat autour de l'histoire que nous avons envie d'écrire et de vivre ensemble, de la compréhension d'un espace commun où cerner ce qui est réel et ce qui est fiction est un enjeu crucial :

Dans quelle histoire nous inscrivons-nous? Dans quelle histoire avons-nous envie de nous inscrire ou dans quelle histoire devons-nous nous inscrire? Entre ce que nous apprenons à l'école et ce que nous apprenons par nous même, quelle part reste-t-il aux faits historiques? Quelle est la part de nos interprétations et réinterprétations?

En effet, en 2025, 30 ans après le génocide de Srebrenica, à 2000 kilomètres d'ici, résonne encore une rengaine que l'humanité ne voulait plus entendre, oublier le procès de Nuremberg de 1945. 30 ans après, le danger n'a pas disparu, bien au contraire. L'émotivité de notre air du temps est si à vif, que la balance a tendance à pencher du côté des sentiments de défiance et du rejet de l'autre. Connaître donc une rupture du vivre ensemble n'est plus à écarter. Il est urgent de s'interroger sur « le pourquoi avoir envie de vivre ensemble ? », d'envisager sous toutes ses facettes cet équilibre qui pose une société dans le cadre démocratique. Et si, pour mieux se rencontrer et partager à nouveau, nous nous retrouvions donc autour du « marcher » ensemble à la manière de Martin Luther King et de la marche pour l'égalité en 1983 (France), en sillonnant l'Europe à pied, de 2025 à 2027, des Mauges (juin 2025) à Belfast (2027), en passant par Srebrenica (juillet 2025) et Auschwitz-Birkenau (2026).

L'enjeu de ce premier épisode, de ce 48h cinéma, était de préparer un groupe de jeunes à la marche pour la paix à Srebrenica qui aura lieu du 5 au 15 juillet prochain, de s'entraîner à marcher, d'apprendre à réaliser un film « au fil de l’eau », en prenant le temps de rencontrer des gens, de les inclure, à mélanger documentaire et fiction rapidement voire presque naturellement. En un mot, l’enjeu était ici d’organiser la production d'une fiction documentaire dans des conditions difficiles en trouvant la légitimité du message du film en train de se faire avec les historiens rencontrés. Comment réussir à concilier fiction et documentaire, l’interprétation de la troupe de cinéma en charge du sujet et les faits historiques, à trouver le bon espace entre mémoire et histoire ? Aussi, comment, avec un film de 10 minutes réalisé en 48h, peut-on donner envie aux spectateurs d’en savoir plus sur les guerres de Vendée ?

Aujourd’hui, à quoi peut nous aider de comprendre les mécanismes qui ont mené à cette guerre civile, à ses horreurs, à la destruction presque complète d’un territoire et de ses habitants (200000 morts sur 600000 habitants) Et, enfin comment une identité a-t-elle pu bien se construire sur un territoire brûlé où tous les villages avaient été rasés ? 

Le film, LE CRI DU PEUPLE sera en ligne sur la chaine "youtube" @borders4867 à partir du

15 juin 2025 (merci à Julie pour cette belle affiche).


 
 
 

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